Journée d’études décentralisée de l ’AFDC organisée par le CDPC Jean-Claude Escarras ( Université de Toulon) et l’ILF-GERJC (aAix-Marseille Université)
UMR-CNRS 7318 DICE
Jeudi 10 novembre 2016
Faculté de Droit
Amphi100
Il ne fait aucun doute que l’outil numérique a fait évoluer la manière de participer à la vie politique pour les citoyens et la manière de « faire » de la politique pour les gouvernants. Cet outil peut être considéré, à de multiples égards, comme un atout pour nos démocraties. Il peut faciliter et encourager la participation des citoyens à la vie politique, renouveler les formes classiques du système démocratique et en pallier les carences. Il joue à la fois en faveur des citoyens, mais également des gouvernants dans les relations avec les gouvernés.
Considéré sous d’autres points de vue, l’outil numérique soulève aussi des interrogations. Cet outil n’est-il pas dangereux ? Ne comporte-t-il pas des risques pour le jeu démocratique ? Le débat démocratique se trouve-t-il enrichi ou, au contraire, appauvri par l’utilisation d’internet ? L’outil numérique représente-t-il un simple moyen de libérer la parole politique ou, au contraire, constitue-t-il une véritable amélioration dans le fonctionnement des démocraties et des institutions ?
La journée d’étude décentralisée de l’AFDC, organisée conjointement par l’ILF-GERJC et le CDPC Jean-Claude Escarras, tentera notamment de répondre à ces interrogations. Pour ce faire, la réflexion sera menée d’un double point de vue : celui des citoyens et celui des gouvernants. En toile de fond, se posera la question de savoir si l’outil numérique ne modifie pas le concept même de démocratie et ne change pas, en profondeur, les éléments essentiels du constitutionnalisme moderne.