Quand le son fait son cinéma

Maître de conférences à l’UFR Ingémédia et chercheur au laboratoire IMSIC depuis 2018, Jean-Michel Denizart a soutenu une thèse en études cinématographiques l’année précédente – récompensée par le prix AMU - sur L’émergence des significations chez le monteur son, au cours de la recherche et de la sélection de sons : une approche communicationnelle et cognitive.

« Dans la perspective d’une exploitation filmique, il apparaît qu’un son n’est que rarement choisi sur la base de critères exclusivement en lien avec son origine ou ses propriétés acoustiques, mais aussi en vertu des significations potentielles que celui-ci est à même de revêtir au contact des autres matières de l’expression filmique, des fonctions qu’il est susceptible de remplir, des liens qu’il entretient avec ce que le film exprime, etc », relate-t-il notamment.

Ingénieur du son studio et live avant de se consacrer à la recherche et l’enseignement, Il est aujourd’hui responsable de la Licence professionnelle Technique du Son et de l’Image (TSI) à l’Université de Toulon et participe régulièrement avec ses élèves aux projets artistiques de l’établissement pour lesquelles ils constituent les environnements sonores lors des happenings du Printemps de l’Université.

Depuis 2019, il dirige le collectif d’auteurs du Livre des Techniques du Son (DUNOD). Auteur de plusieurs articles dont L’influence de l’univers lynchien sur les monteurs son au cinéma, ses travaux de recherche s’articulent plus généralement autour d’une approche à la fois communicationnelle et socio-sémiotique du son – que ce soit dans son rapport à l’image cinématographique ou aux dispositifs dits interactifs/immersifs – ainsi que des métiers qui s’y rapportent.

En 2019, l’enseignant-chercheur a participé à la soirée « La Recherche fait son show » organisée par l’Université de Toulon au cours de laquelle il a relevé le défi de vulgariser ses travaux de thèse à un public profane en moins de 3 minutes et sous forme de stand-up :