Jeudi 24 novembre 2022 à 9h30
Domaine du Rayol, Le Jardin des Méditerranées
Avenue Jacques Chirac, 83820 Rayol-Canadel-sur-Mer
EVENEMENT ANNULÉ ET REPORTÉ À UNE DATE ULTÉRIEURE
« Les espèces végétales patrimoniales » : voici une expression des plus curieuses, combinant la nature et le droit. S’agirait-il d’un nouveau placement financier « écologique » ou de plantes dont les semences auraient été conservées par quelque ancêtre précautionneux ? D’habitude, la notion de patrimoine désigne un ensemble de biens appartenant à un individu, une famille, une collectivité, transmis d’une génération à l’autre. Ici, la notion est entendue dans le sens plus large d’un patrimoine naturel commun « à tous les êtres humains » (sic la Charte de l’Environnement), transmis par nos parents et que nous devons léguer à nos enfants.
La patrimonialité, élargie au monde du vivant, peut ainsi donner une valeur juridique, ou au minimum une valeur tout court, à des espèces, des habitats ou des individus. Concrètement, le droit fournit à ces éléments de la nature un cadre protecteur, soit en ciblant la plante elle-même par le moyen notamment de la labellisation, soit en sanctuarisant une zone géographie déterminée. Cependant, dans un contexte climatique, démographique et économique toujours plus préoccupant, les outils juridiques actuels sont-ils suffisants ? C’est la question principale que nous nous poserons lors de la table ronde organisée en collaboration entre le CDPC Jean-Claude Escarras (faculté de droit de l’Université de Toulon) et le Domaine du Rayol, le Jardin des Méditerranée (site propriété du Conservatoire du Littoral).