Concours de l’Olympiade de Chimie à l’Université de Toulon

L’Université de Toulon a accueilli les 16 meilleurs lycéens de l’académie pour disputer la deuxième phase du concours de l’Olympiade de Chimie !

Le campus de la Garde a ouvert ses portes pour la finale académique de l’Olympiade de Chimie qui s’est tenue dans le bâtiment de l’IUT Bio, le mercredi 13 mars. Seize lycéens du Var et Alpes-Maritimes se sont affrontés sur le thème “chimie et sport” afin de remporter la seule et unique place qui mène à la finale nationale qui prendra place les 14 et 15 mai à Paris.

“Assez stressée, mais ça va !” assure une lycéenne maralpine avec le sourire aux lèvres malgré la tension palpable de ses membres. Les candidats sont arrivés au fur et à mesure accompagnés de leurs professeurs encadrants. Portés par l’adrénaline et pleinement concentrés, tous ont pour objectif de sortir vainqueur.

Les participants, munis de leur blouse, de leurs lunettes de protection et de leurs gants, disposaient de 2 h 30 pour terminer le TP et espérer obtenir la meilleure note. Chaque candidat possédait son matériel sur sa paillasse : entre autres des burettes et des pipettes qu’ils connaissent bien. Lors de la présentation des matériaux, un mélange entre la surprise et l’inquiétude s’est ressenti dans leur regard, à la découverte d’une machine qu’ils semblaient ne pas encore avoir expérimentée jusque-là : le potentiomètre. De quoi donner aux lycéens un petit avant-goût de ce qui pourrait les attendre une fois à l’université.

L’organisation s’est faite très naturellement et dans de bonnes conditions. Les lycéens du Var étaient encadrés par les professeurs des Alpes-Maritimes, et inversement. Ces derniers sont chargés de les assister en cas de besoin, de les surveiller et de les évaluer tout au long de l’épreuve. Chaque enseignant, muni de sa grille d’évaluation, était dédié à un élève afin de suivre attentivement sa progression.

L’accueil des lycéens au sein du campus de la Garde a permis de faire découvrir brièvement la configuration des lieux. La jeune lycéenne qui venait des Alpes-Maritimes, a été agréablement surprise par l’agencement du campus et la verdure qui l’entourait. À Nice, les campus sont beaucoup plus éparpillés. Bien que ce ne soit pas le but recherché, c’est aussi de cette manière que le campus gardéen de l’Université de Toulon gagne à être connu en mettant en lumière ses atouts qui lui permettent d’être un hôte attractif pour de futures activités similaires.