Études à l’étranger : "Plus qu’une ligne sur mon CV, une expérience humaine très forte"

Elias Djafar entame sa troisième année de licence à l’UFR de Sciences économiques et de gestion à l’UTLN. Enfin… Presque.
Après six mois passés aux États-Unis à l’Université de Muskingum, dans le cadre d’un programme d’échange que l’UTLN a mis en place avec cet établissement, ce jeune seynois a décidé de poursuivre l’aventure américaine pour un semestre supplémentaire. Nous l’avons rencontré le jour de son départ.

Pourquoi avez-vous décidé de partir étudier à l’étranger ?

Je ne savais pas qu’on pouvait partir aux États-Unis dans le cadre d’un programme d’échange. Lors de la pré-rentrée en 2e année de licence, mon enseignant référent a évoqué cette possibilité, notamment à l’Université de Muskingum (Ohio), où il restait une place. Je me suis tout de suite porté candidat pour partir au 2e semestre. En tant qu’étudiant en économie, maîtriser l’anglais est plus qu’important, c’est nécessaire. Je me disais que cette expérience serait une ligne supplémentaire conséquente sur mon CV.

Grâce au partenariat de l’UTLN avec Muskingum, j’avais donc l’opportunité de partir sans payer les frais d’inscription américains, très élevés. Et j’ai décidé de recommencer cette année pour mon premier semestre de Licence 3.

Comment le Service des Relations Internationales (SRI) vous a-t-il accompagné dans votre démarche ?

Je me suis dans un premier temps tourné vers mon enseignant référent et l’UFR de Sciences économiques et de gestion. Après leur accord et celui de l’Université de Muskingum pour partir, est venu le moment le moins « drôle » : obtenir tous les papiers auprès de l’ambassade américaine.
Le SRI m’a alors accompagné dans mes démarches et mis en relation avec des étudiants qui étaient déjà partis aux États-Unis pour qu’ils me conseillent. Aujourd’hui, c’est à mon tour de le faire !

L’équipe du SRI m’a aussi aidé pour passer le TOEIC, test de certification en langue que je devais réussir pour mon semestre à Muskingum. Elle m’a donné les dates, les tarifs et a même récupéré mes résultats pour les envoyer à l’université américaine, car j’étais absent ce jour-là.

Quels souvenirs gardez-vous de cette expérience ?

Du point de vue des études, l’enseignement est très différent par rapport aux universités françaises. Aux États-Unis, nous devons choisir cinq matières et tous les cours sont obligatoires : l’assiduité compte dans la note finale comme un bonus. Les cours sont très mélangés, il y a des étudiants de tous niveaux, issus de tous cursus.

En tant qu’étudiants, nous sommes très suivis : nous avons des devoirs à rendre toutes les semaines par Internet et les professeurs sont très présents pour nous aider.
J’ai également fait de gros progrès dans la pratique de l’anglais. Il y a des mots qu’on utilise dans la langue de tous les jours aux États-Unis dont je n’avais jamais entendu parler en 15 ans d’apprentissage en France.

Grâce à mon séjour, j’ai par ailleurs eu la chance de participer à un programme d’été en Chine, à l’Université de Lanzhou, avec des étudiants venus du monde entier, pour étudier la langue et l’économie du pays, mais aussi découvrir la région.

Je pensais qu’étudier à l’étranger ne serait qu’une ligne supplémentaire sur mon CV. Je me suis rendu compte, qu’humainement parlant, c’était aussi une expérience très forte : on gagne en maturité, en tolérance, on découvre une autre culture. Et puis, j’ai vécu tout ce qu’on l’habitude de voir dans les séries comme le Spring Break* par exemple.

Que conseilleriez-vous à un étudiant qui souhaite partir ?

Foncez ! N’hésitez pas ! Muskingum est vraiment une super université. Toutes les personnes qui y sont allées n’ont plus envie de rentrer.

* Traditionnelles vacances de printemps pour les étudiants aux États-Unis.