Hydrosharks : il était un petit navire…

Pour la première fois, une équipe de SeaTech participe à la nouvelle édition de l’Hydrocontest, du 4 au 10 septembre. Un concours étudiant international sur l’efficience énergétique nautique et maritime.

À la fois outil d’éducation, de sensibilisation et incubateur d’idées, l’Hydrocontest rassemble les futurs ingénieurs et architectes du monde entier autour d’une problématique : transporter plus et polluer moins.
Pour la première fois, une équipe SeaTech, l’école d’ingénieurs de l’Université de Toulon, baptisée Hydrosharks, participera à cet événement.

Durant toute la semaine, ils affrontent à St-Tropez, 22 autres équipes venues d’Angleterre, de Suisse, d’Espagne, du Brésil, d’Indonésie, de Croatie, de Serbie, de Colombie et de Norvège. Chacune concourt dans deux catégories : Transport de masse, qui simule le déplacement d’un cargo avec 200 kg de lest embarqué et Embarcations personnelles, qui figure le transport de personnes sur un bateau de plaisance avec seulement 20 kg à bord. La fondation Hydro, organisatrice de l’événement, fournit le même moteur électrique et une bourse à chaque équipe. Charge à elle de faire les meilleurs choix technologiques afin de faire parcourir à leur navire une distance prédéterminée en un minimum de temps. « La forme de notre bateau – un trimaran triangulaire – est plutôt originale, relèvent les membres d’Hydrosharks. À cause des contraintes de poids, nous avons choisi de le construire en bambou, un matériel léger. Ce qui lui donne également un aspect éco-responsable ». Le navire est aussi équipé de foils afin de lui permettre de s’élever au dessus du niveau des eaux et ainsi réduire les frottements.

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Au delà de la rencontre, des échanges d’idées et d’expérience entre futurs ingénieurs venus d’horizons différents, l’enrichissement mutuel, l’objectif annoncé de ce concours et la création des technologies innovantes et transposables à l’industrie, permettre aux projets les plus prometteurs de voir se développer en application spécifique qui améliorera le bilan écologique du transport maritime.

Déjà présente en 2014 (équipe SUPMECA), SeaTech devrait pérenniser sa participation avec l’inscription du concours Hydrocontest aux projets de première année.