Les 1er et 7 juillet, Nathalie Patel, vice-présidente déléguée Développement Durable et Égalité des Chances à l’Université de Toulon, organisait deux demi-journées d’essai d’une voiture électrique.

« Je voulais initier une discussion sur le développement durable, plutôt axé sur le déplacement, explique-t-elle. L’idée, c’est de profiter de cet essai pour échanger autour de la question, répondre aux interrogations que ce type de véhicule pose et montrer le confort de conduite. »

Dix créneaux d’une demi-heure étaient proposés pour des conduites en binôme, vingt personnes – BIATSS pour l’essentiel – se sont inscrites. Un succès qui montre l’intérêt que suscitent les voitures électriques dans la communauté universitaire. Si certains connaissent bien le sujet de cette motorisation pour l’enseigner à leurs élèves, d’autres sont venus assouvir une curiosité, sensible à la démarche. Comme José Alfaric, directeur technique de Telomedia et Mickaël Delaporte, directeur du SUAPS, croisés sur le chemin du retour.

« On a pu suivre l’itinéraire que l’on souhaitait, passer en ville, aller sur l’autoroute, nous indique ce dernier. Finalement, on s’habitue rapidement à la boîte automatique, à ne pas utiliser le pied gauche. Et ce modèle a du répondant, on n’a pas de difficulté pour doubler. »

Si les questions d’accoutumance à une boîte automatique ou le manque supposé de reprise semblent se dissiper, reste celui de l’autonomie : trop juste encore pour les longues distances mais parfaite pour les trajets urbains et périurbains.