IMPACT (IMpact Portuaire sur les aires marines protégées : Actions Coopératives Transfrontalières)

Le projet IMPACT se confronte au défi de la gestion d’aires marines protégées situées à proximité de zone portuaire.

Les objectifs

L’objectif final est de mettre au point des plans de gestions transfrontaliers qui permettent une protection efficace des aires marines protégées (AMP) en prenant en compte l’exigence de développement durable des ports, qui sont un élément fondamental de la croissance bleue. Dans ce but, IMPACT produira un système d’information géographique (SIG) dédié disponible sur le web, avec des couches d’information sur :

a) le transport par les courants marins entre les ports et les AMP obtenus avec des instruments océanographiques tels que les radars et les bouées dérivantes ;

b) les propriétés de rétention écologique des AMP obtenus par des relevés écologiques et la modélisation numérique ;

c) la distribution des contaminants basée sur des données historiques et des mesures dédiées.

Les activités et la méthodologie

IMPACT produira des cartes annotées par des feux tricolores pour évaluer dans le temps la vulnérabilité des AMP causée dans les environs des zones portuaires. L’approche est basée sur un plan de modélisation et de suivi innovant, qui capitalise et amplifie le réseau d’infrastructure transfrontalier initié dans les projets MOMAR et SICOMAR.
Le SIG sera un instrument dédié aux gestionnaires d’AMP, alors que le plan de suivi mis en place par le projet donnera des indications aux acteurs de la mise en œuvre de la Stratégie Cadre pour le milieu marin. Les partenaires région Toscane, ISPRA (Italie) et Ifremer (France) sont directement impliqué depuis longtemps dans cette mise en œuvre.

Le partenariat

Le partenariat inclut 4 régions (Toscane, Ligure, Corse et PACA) et la méthodologie sera testée sur 4 AMP près des grands ports de Livorno, La Spezia, Bastia et Toulon. L’approche transfrontalière se justifie à la fois par le besoin commun de gestion dans des zones clés et pour autant vulnérables et pour assurer l’efficacité des interventions, en les fondant sur un réseau d’infrastructure et de pratiques partagée.