Les équipes masculine et féminine de rugby d’Oxford ont été accueillies sur le campus de La Garde

Dans le cadre du TPM Seven U, un entraînement entre les équipes d’Oxford et de Toulon a été organisé sur le terrain du campus de La Garde. Ce fut l’occasion parfaite pour elles de jauger la force de leur adversaire et de développer une stratégie pour remporter la victoire lors des matchs. Les joueurs d’Oxford nous ont partagé leurs impressions sur le stade, l’environnement et leurs attentes pour les rencontres à venir.

“L’endroit est très beau, le paysage est charmant, on a une belle vue sur la montagne. Nous n’avons pas ça à Oxford. Comme il pleut souvent, l’herbe est boueuse, donc ce n’est pas très confortable. Il fait chaud aussi, on n’est pas habitué”.

C’est donc dans un cadre agréable que les joueurs anglais se sont entraînés au touch rugby ou rugby sans contact, afin de probablement éviter toute blessure lors des matchs tant attendus. Le rugby à 7 a été privilégié ce jour-là. “Avec les gars, on a joué principalement à 15 et très peu à 7. C’est la première fois depuis très longtemps que nous jouons à 7”, a déclaré le capitaine de l’équipe.

“On joue principalement à 15” soutiennent également les joueuses de l’équipe féminine. La configuration méridionale du lieu et le nombre de joueurs les éloignent de leur environnement habituel.

Sans plaquage, la démonstration de force n’a pas pu être observée dans son entièreté. Les passes et la rapidité des joueurs étaient les principaux éléments qui mettaient en avant leur potentiel. Chacun a ainsi pu identifier le niveau de leurs adversaires : “ce sont de bonnes joueuses, le niveau semble être assez équilibré”, ont rétorqué les filles.
Les garçons ont un peu plus développé : “ils sont très bons, et rapides. Ce sont de bons joueurs. C’est juste qu’en jouant des fois, c’est assez difficile de se comprendre à cause de la barrière de la langue, mais on peut toujours s’adapter.”

À présent, qu’ils ont une idée des forces et des faiblesses de l’équipe adverse, le capitaine de l’équipe masculine nous a partagé son ressenti :
“Très optimiste. Comme je l’ai dit, avec le soleil et ce beau temps, une bonne énergie autour de nous, on va faire de notre mieux c’est tout ce qu’on peut faire, mais oui, on est très optimiste.”

Le rugby, connu pour être un sport dominé par la gent masculine, est un milieu où une différence de traitement peut être ressentie du côté des femmes. C’est en invitant l’équipe féminine de rugby d’Oxford que l’Université de Toulon s’est engagée à combattre ces inégalités et à mettre en valeur ces jeunes sportives qui souhaiteraient avoir les mêmes chances que leurs camarades du sexe opposé. Mel, Lillia et Yasmin, trois joueuses se sont exprimées à ce sujet : “ce que je dis toujours à propos du fait d’être une femme dans le sport, c’est qu’il y a un sentiment de fierté à cela. Tout d’abord, parce que la plupart d’entre nous, nous avons dû travailler beaucoup plus dur que les garçons. Lorsque nous jouons, nous n’obtenons pas le même soutien ou les mêmes financements. À Oxford, les choses se passent mieux contrairement à d’autres endroits. Avec l’équipe masculine, nous avons beaucoup d’opportunités, par exemple, nous voyageons ici (Toulon).”