Politique de la recherche
L’Université de Toulon (UTLN) est un établissement pluridisciplinaire. Ses 300 enseignants-chercheurs sont répartis dans 16 laboratoires relevant du Droit, des Sciences Économiques et de Gestion, des Lettres, des Mathématiques, de la Physique, de la Chimie, de l’Informatique, de la Biologie, de la Communication et des STAPS.
Elle considère cette pluridisciplinarité comme un atout, qu’elle cherche à valoriser en promouvant les actions transdisciplinaires. Trois axes transdisciplinaires stratégiques structurent la recherche à l’UTLN :
L’axe « Mer Environnement et Développement Durable »
Il regroupe des recherches du domaine des sciences et technologies comme l’océanographie physique, la chimie et la biologie de l’environnement marin, la conception de matériaux innovants et l’étude de leurs interactions avec la biodiversité mais aussi des recherches qui relèvent des sciences humaines et sociales lorsque sont interrogés les modes de développement des villes du littoral. Cet axe est primordial pour l’université puisqu’elle s’est récemment dotée d’une école d’ingénieurs centrée sur ces problématiques, SeaTech, ainsi que d’une École Doctorale « Mer et Sciences ».
Il renforce ses interactions avec son environnement socio-économique grâce en particulier à la présence sur le site du Pôle de compétitivité Mer Méditerranée. Pour accroître cette dynamique, l’université a décidé d’initier en 2014 une activité de mécanique associée aux recherches en robotique sous-marine menées dans le centre Ifremer du site.
L’axe « Civilisations et sociétés euro-méditerranéennes et comparées »
Il s’appuie sur cinq laboratoires qui couvrent l’ensemble des domaines de sciences humaines et sociales. Il repose aussi sur une École Doctorale thématique dynamique (ED 509) ayant le même objectif, depuis deux contrats d’établissement.
Cet axe implique une soixantaine de chercheurs, enseignants-chercheurs et doctorants, qui travaillent prioritairement sur l’ensemble de l’espace euro-méditerranéen, sur trois thématiques de recherche transversales : le développement (socio-économique, local et durable...), les formes d’échanges et de relations (tourisme, migrations, multiculturalité…), le patrimoine culturel (langues, imaginaires, transferts culturels, modèles de civilisation, et droit comparé…).
L’axe « Information »
Il rassemble les compétences en informatique, théorie du codage, modélisation statistique, traitement du signal et de l’image et automatique, réparties dans cinq laboratoires et leur associe des compétences en mathématiques appliquées, en information communication, en linguistique et en STAPS. Il relève des défis de notre société numérique qui reposent sur le codage, le calcul et l’exploration de masses de données peu ou pas structurées.
Au-delà de la promotion de ces activités transdisciplinaires, l’UTLN tient à renforcer les recherches d’excellence menées en son sein. Pour cela, elle a sensiblement augmenté les crédits récurrents attribués aux laboratoires et mis en place un appel à projets interne. Ce dernier accompagne les projets des chercheurs lorsque le besoin financier reste modeste ou facilite l’accès aux subventions des collectivités locales dont le soutien à la recherche est appréciable. Par ailleurs, des services supports ont été structurés pour aider les chercheurs à monter et suivre leurs projets.
L’université mène également depuis longtemps une politique volontariste en matière d’invitation de chercheurs étrangers. Elle invite en moyenne une cinquantaine de chercheurs de haut niveau pour des séjours de 2 à 4 semaines. La qualité des relations internationales des laboratoires résulte en partie de cette politique.
Attentive au lien recherche-formation, l’UTLN soutient par ailleurs les équipes de recherche en difficulté lorsque l’existence de filières d’enseignement attractives requiert des laboratoires dans le domaine. Réciproquement, elle soutient des filières à faibles effectifs lorsqu’elles sont adossées à une recherche dynamique.
Enfin, l’université accorde une grande importance à la valorisation des résultats de recherche de ses laboratoires et au transfert de technologies. Particulièrement dynamique dans ce domaine, l’Université de Toulon protège régulièrement des technologies, des programmes ou des logiciels issus de ses laboratoires, dont certains sont exploités par des entreprises ou ont permis la création de start-up.
La recherche de l’Université de Toulon se fait en coordination avec les universités voisines de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA). En effet, elle partage cinq laboratoires avec Aix Marseille Université et trois laboratoires avec l’Université de Nice Sophia Antipolis, ainsi qu’une structure mutualisée de valorisation (Société d’Accélération du Transfert de Technologie – Sud Est) avec toutes les universités de PACA, de Corse et les organismes de recherche.