Soutenance de thèse de Cindy DONEDA - Laboratoire BABEL

Le Bureau des Études Doctorales a le plaisir de vous informer que
Madame Cindy DONEDA,
doctorante au laboratoire BABEL - EA 2649, rattachée à l’école doctorale 509 « Civilisations et Sociétés euro-méditerranéennes et comparées », sous la direction de Mme le Professeur Isabelle FELICI soutiendra publiquement sa thèse en vue de l’obtention du doctorat en Langues et Littératures étrangères sur le thème suivant :

« Les Italiens dans le Var de 1850 à nos jours : démographie, impacts économiques et parcours migratoires »

Le jeudi 10 juillet 2014 à 14h00, à l’Université de Toulon, Campus de la Garde, bâtiment Y, salle Y013, A et B

Composition du jury :

  • M. Jean-Charles VEGLIANTE, Professeur à l’Université de la Sorbonne nouvelle Paris III, rapporteur,
  • Mme Silvia MARZAGALLI, Professeur à l’Université de Nice Sophia-Antipolis, rapporteur,
  • Mme Isabelle FELICI, Professeur à l’Université Paul Valéry de Montpellier III,
  • Mme Michèle MONTE, Professeur à l’Université de Toulon.

Résumé :

Dès la deuxième moitié du XIXe siècle, nombreux sont les Italiens qui ont immigré dans le département du Var, géographiquement proche de la péninsule. Pourtant, le Var n’a pas suscité le même intérêt chez les historiens de l’immigration que les départements limitrophes des Bouches-du-Rhône et des Alpes-Maritimes. Ce constat nous a menée à l’étude du phénomène migratoire transalpin dans le Var.

Majoritairement élaborée à partir de sources de première main qui ont nécessité un important travail dans les Archives Départementales, cette thèse est caractéristique de la présence italienne dans le Var à la fois d’un point de vue démographique, socio-économique et mémoriel. En d’autres termes, elle révèle l’ampleur de l’exode italien dans le département, le profil des immigrés et leur répartition géographique sur le territoire. Ce travail montre également l’impact de l’arrivée massive des travailleurs transalpins sur l’économie varoise et définit les secteurs d’activités dans lesquels ils sont majoritairement embauchés. Enfin, il s’intéresse aux aspects socioculturels de l’immigration, traités notamment à l’aide de la reconstitution de la mémoire par des descendants d’Italiens établis dans le département du Var qui racontent l’histoire de leurs ancêtres. Il étudie alors le parcours migratoire des Transalpins du Var de manière individuelle et tente d’échapper aux clichés, notamment concernant le déracinement, l’adaptation, la discrimination ou encore la transmission des origines italiennes.
Construite selon une démarche positiviste et constructive, cette étude prend en compte différents types de sources qui se complètent et qui donnent accès à l’immigration italienne de la manière la plus réaliste.