Présentation de la pièce

L’action se situe dans un musée lors d’une exposition sur Les représentations des femmes au travers de l’histoire. Toutefois, le gardien du musée va avoir bien des déboires puisque les oeuvres du musée s’éveillent et s’animent.

Ainsi, Olympe de Gouges et différents personnages se croisent, mettant en perspective, de façon anachronique, les luttes des femmes pour l’égalité, avec, au centre, la fameuse Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne écrite en 1791.

Le titre énigmatique de la pièce Paranoïa reformatoria vient du nom latin que les médecins ont donné à la « folie réformatrice » des femmes pendant et après la Révolution française. Il s’agit d’une comédie légère, basée sur des faits historiques, qui soulève avec humour les questions toujours actuelles de la place des femmes dans la société.

Texte et mise en scène : Francine Di Mercurio
Assistanat à la mise en scène : Patrice Godde
Décors : Eric Marro
Avec, dans l’ordre d’entrée en scène : Milena Annaloro, Patrice Godde, Francine Di Mercurio, Guy Placé, Anne-France Perichaud, Joëlle Schwartz.

Teaser vidéo

Genèse du spectacle

Cette pièce est née d’une rencontre entre Chantal Molinès, déléguée départementale du Var pour les droits des femmes et à l’égalité, et Francine Di Mercurio, metteure en scène de la troupe le Théâtre du Paradoxe lors de la représentation de l’un de leurs spectacles, Les Femmes savantes de Molière.

Fruit de leurs échanges, l’idée est née de monter une pièce théâtrale sur une figure emblématique du féminisme français, Olympe de Gouges.

Le projet avait aussi pour objectif de créer un événement-citoyen différent des simples discours habituels afin de permettre une sensibilisation du grand public sur les droits des femmes.

Le matériau textuel de la pièce a été écrit par Francine Di Mercurio à partir de la biographie d’Olympe de Gouges et en lien avec la déléguée départementale aux droits des femmes et à l’égalité, puis porté au plateau avec tous les comédiens.