Transfert de technologies, du laboratoire à l’entreprise

Entre la naissance d’une invention ou d’une nouvelle technologie issue d’un laboratoire de recherche et sa mise en application pour en faire un produit commercialisable au niveau industriel, il est très souvent nécessaire de passer par un processus pouvant être relativement long et coûteux.

Les technologies issues de la recherche suivent le plus souvent un processus dans lequel interviennent plusieurs partenaires, outre le laboratoire et l’entreprise.

Déclaration d’Invention (DI)

Tout commence par la DI que fait le chercheur à l’université, suite aux résultats de ses recherches qu’il jugera intéressants de valoriser.

Après vérification de sa conformité par le Service Valorisation et signature du Président, cette déclaration est transmise à la Société d’Accélération du Transfert de Technologies (SATT) Sud Est.

Brevet ou dépôt à l’Agence de la Protection des Programmes (APP)

Dans un premier temps, la SATT examine le potentiel de brevetabilité ou de dépôt à l’APP (pour un logiciel ou un code de calcul) de l’invention.

Si elle la juge intéressante, cette invention peut être brevetée ou déposée à l’APP. La SATT prend alors en charge la procédure de dépôt de brevet et travaille avec le chercheur à la rédaction de celui-ci.

Elle peut cependant juger que la technologie n’est pas assez mature pour déposer un brevet et engager une maturation.

Consultez la page dédiée aux brevets

Maturation d’une technologie

Lorsqu’une technologie n’est pas assez mature pour être brevetée, ou si le brevet déposé n’est pas encore exploitable pour un transfert, la SATT peut engager une maturation.

Cette procédure impliquant le (ou les) chercheur-inventeur(s), consiste à améliorer l’invention (ou le brevet s’il est déjà déposé) à travers un travail de recherche technologique supplémentaire qui peut durer de 6 à 12 mois.

La maturation a pour but d’amener la technologie à un stade où elle devient transférable dans l’industrie.

Licence ou création de start-up

Lorsque la technologie est mature et brevetée, la SATT la valorise, soit en vendant le brevet, soit en le licenciant à une entreprise existante (PME ou grand groupe) ou à une entreprise créée pour exploiter cette technologie (Start-Up).

Dans tous les cas, une partie des produits reviennent aux inventeurs et à l’université qui héberge le laboratoire d’où est issue la technologie.

Incubation

Une start-up, qui peut d’ailleurs être créée par le ou les chercheurs-inventeurs, peut bénéficier du processus d’incubation.

Le fondateur est alors hébergé pendant une durée limitée (18 mois maximum) dans un incubateur, structure qui apporte son soutien logistique, juridique et pour la levée de fonds.