Un chercheur mexicain au LSIS

Felipe Monroy-Perez est professeur à l’UAM (Universidad Autónoma Metropolitana) de Mexico. Il a pris un congé sabbatique d’un an pour se consacrer à la recherche au sein du Laboratoire des Sciences de l’Information et des Systèmes (LSIS).

Felipe Monroy-Perez a choisi de se consacrer pendant un an à ses travaux de recherche, en prenant un congé sabbatique à l’étranger. Depuis septembre 2013, il a quitté le Département de Sciences fondamentales de l’UAM et le campus d’Azcapotzalco pour travailler sous d’autres cieux, au Laboratoire des Sciences de l’Information et des Systèmes aux côtés de Jean-Paul Gauthier, professeur à l’UTLN et membre du LSIS.

Pour préparer sa venue en France, il a bénéficié de l’accompagnement du Service des Relations Internationales, dans le cadre du programme « Chercheur invité » :

« L’équipe m’a beaucoup aidé dans mes démarches administratives, une fois mon projet de recherche accepté », apprécie le chercheur mexicain.

Domaine de recherche commun

Professeur de Mathématiques appliquées, Felipe Monoy-Perez travaille sur la modélisation mathématique de trajectoires en robotique. C’est ce domaine de recherche qui lui a permis de rencontrer Jean-Gauthier, il y a vingt ans. À l’époque, ce dernier était professeur à l’Institut National des Sciences Appliquées (INSA) de Rouen et le chercheur mexicain, doctorant.

« Je finissais ma thèse, se souvient Felipe Monroy-Perez. Mon directeur avait effectué un séjour à l’INSA où travaillait Jean-Paul, sur le même champ de mathématiques appliquées que moi. Une fois ma thèse achevée, je suis venu en France pour le rencontrer. »

Depuis, les chercheurs français et mexicain se sont associés pour organiser deux conférences internationales. Ils ont également encadré conjointement un doctorant et rédigé plusieurs articles scientifiques. « C’est une façon très créative de travailler. Et l’interdisciplinarité au sein des laboratoires français est un aspect intéressant de la recherche qui n’existe pas au Mexique », constate Felipe Monroy-Perez. Grâce à son séjour toulonnais, ce dernier espère voir le travail de collaboration renforcé : « À terme, nous souhaiterions accroître les échanges d’étudiants et de professeurs entre nos deux universités. »

En 2013, 55 chercheurs invités sont venus travailler à l’Université de Toulon pour des séjours de longue durée, comme Felipe Monroy-Perez. En 2014, 58 chercheurs sont attendus.