On vous dit tout sur la conférence “Elles entreprennent, vu par les hommes”

Le 24 Mars 2021, Anna Cipière, la chargée de développement de Pepite PACA Est en partenariat avec 100 000 entrepreneurs, a animé la quatrième édition de la conférence ”Elles entreprennent” en compagnie de sept invités de marque de la région PACA. Cette année, notre objectif était de lever le voile sur les stéréotypes de genre et nous pouvons dire que le défi fut relevé.
Découvrez le résumé de ce live à travers cet article récapitulatif des propos féminin !

Dans le cadre des semaines de sensibilisation à l’entrepreneuriat féminin, la chargée de développement de Pepite Paca Est ainsi que sept entrepreneurs de l’écosystème toulonnais ont levé le voile sur les stéréotypes de genre.

Alors que peut-on retenir de cette visioconférence ?

Dans un premier temps, nous ne pouvons nier l’énergie et la bonne humeur qui se sont dégagées de ces échanges. En effet, nos invités féminines ont pu exposer leurs expériences et leurs opinions sur l’entrepreneuriat avec le sourire et les hommes ont pu exprimer leurs ressentis et leur vécu aux côtés de femmes entrepreneures. De ce fait, plusieurs éléments peuvent être résumés. D’une part, certains stéréotypes restent encore de mise. Nous pensons notamment à l’importance de l’apparence d’une femme.

Lorsqu’une entrepreneure se présente auprès de collaborateurs ou de clients, certains hommes ont une image précise de comment elle devrait se présenter. Cependant, l’idée qu’on se fait de l’allure d’une femme ayant ce statut est ancrée dans la mémoire féminine également. Camille Beauchet, cofondatrice de Supachange, s’est exprimée sur ce sujet. Pour contrer cette vision, elle se refusait de porter des talons ou un tailleur. Les baskets et les pantalons étaient beaucoup plus adaptés, pour elle, dans la manière dont elle envisageait de se présenter et de montrer qu’elle était forte autant qu’un homme.

D’autre part, beaucoup de femmes encore ne se sentent pas légitime, pas à la hauteur de pouvoir mener un projet à bien. Et pourtant les chiffres nationaux recensés ne donnent pas raison à cette pensée. Emilie Ipotesi, co-fondatrice d’ID Faculté, a pris le temps d’apprendre sur elle-même et ses compétences avant de pouvoir avoir confiance en ses qualités d’entrepreneure. Aujourd’hui, elle prend le dessus et parvient à assumer son véritable statut.
Cependant, ces échanges ont permis de constater une véritable évolution dans l’entrepreneuriat et plus spécifiquement l’entrepreneuriat féminin.
Aujourd’hui, il n’est plus question de genre mais simplement de compétences et d’envie. Il n’est plus question d’entrepreneuriat féminin mais d’entrepreneuriat, tout court. Il n’est plus question d’avancer seul mais d’entreprendre ensemble.

Sandra Huon, étudiante-entrepreneure et cofondatrice de Triloop, a su nous l’affirmer. Le couple qu’elle forme avec Valentin Garcin le prouve. Ils se font confiance, ils s’aiment, ils se comprennent et c’est une force. L’un sans l’autre, peut-être qu’ils ne se seraient pas lancés. L’un sans l’autre, ils ne l’auraient, peut-être, pas vécu de la même manière. L’entrepreneuriat est une aventure, et pour eux, l’aventure est à deux.

Lorsque l’on entreprend à plusieurs, une complémentarité se retrouve ou des points communs se révèlent. Marine Drouart a pointé du doigt une question qui pourrait paraître fâcheuse pour certains “on a tous un côté Yin, un côté Yang”. En d’autres termes, chaque femme à une énergie masculine et chaque homme une énergie féminine. Nous sommes tous égaux, avec des énergies différentes. Homme et femme, nous nous complétons !

Quant à ce que pensent les hommes, vous pourrez le découvrir en visionnant notre replay sur notre page Facebook (Pépite Paca Est) : https://www.facebook.com/pepitepacaesttoulon/