À l’ère de l’Anthropocène, face au déclin sans précédent de la nature et à l’accélération du taux d’extinction des espèces, les experts de la Plateforme intergouvernementales sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) de l’ONU en appellent à des « changements transformateurs » qui pourraient passer par des « nouveaux paradigmes, objectifs et valeurs ».

À bien des égards, la Charte du droit du Vivant s’intègre dans cette perspective internationale, accompagnant le développement de la Jurisprudence de la Terre. Le droit se révèle ainsi le meilleur vecteur d’un nouveau rapport au monde en amendant le regard porté sur le vivant.

Ladite Charte est issue de la trilogie scientifique sur la personnalité juridique de l’animal, programme de recherche français initié au sein de l’Université de Toulon. Cette trilogie invite à refondre la catégorie des personnes au sens juridique pour y intégrer les personnes non-humaines. Elle est marquée par la rédaction de textes forts à vocation nationale et/ou internationale, comme la Déclaration de Toulon sur la personnalité juridique de l’animal du 29 mars 2019.

La Charte du droit du vivant, révélée lors d’une ultime séance solennelle, rappelle certaines solidarités et la nécessité de maintenir un équilibre entre les intérêts des humains, des animaux et de la Nature. Elle offre ainsi différentes clés d’interprétation textuelles pour assurer la transition d’un droit « sur » le vivant à un droit « du » vivant.

Programme

Allocution d’ouverture :

• Maria Mercedes Sanchez, coordinatrice du Programme Harmony with Nature (ONU)

Proclamation de la charte :

• Caroline Regad, Université de Toulon, Programme Harmony with Nature (ONU)
• Lorena Bilicic, Programme Harmony with Nature (ONU)
• Cédric Riot, Université de Toulon, Programme Harmony with Nature (ONU)

Accéder à la proclamation internationale de la Charte du Droit du Vivant

le mercredi 26 mai à 16h30 (Paris) - 10h30 (New York)
Traduction simultanée en anglais et espagnol

Bande annonce de l’événement