Rencontre :

Pourquoi avez-vous choisi de poursuivre vos études à l’Université de Toulon ?

Avant de candidater à l’UTLN, j’ai parcouru minutieusement l’offre de formation de l’UFR Sciences économiques et de Gestion. Le Master Économie du développement, parcours Économie et gouvernance des risques m’a paru intéressant et aller dans la logique de mon projet d’étude et professionnel : l’économie du développement. Un sujet en pleine expansion. L’Université va m’enseigner d’une part les fondamentaux en économie et d’autre part comment analyser les risques financiers et économiques liés au changement climatique, des stratégies d’atténuation à mettre en œuvre. C’est la seule formation que j’ai trouvée sur ce sujet.

Qu’est-ce qui vous attire dans ces disciplines ?

Je réfléchie actuellement sur une question en lien avec l’intégration financière internationale dont le but est de souligner la dynamique entre les mouvements internationaux des capitaux et la croissance des marchés financiers : une analyse économétrique des liens. Cela consistera à mettre en place des modèles économétriques, en panel ou en séries temporelles peu importe, pour déterminer et analyser les relations de causes à effet surtout mais aussi des relations de long terme entre les variables conditionnelles des flux de capitaux et celles des marchés financiers. Il y a des matières comme "macroéconomie financière et développement, économétrie ect..." qui peuvent répondre aux problèmes posés.

Comment se passe votre année ?

Les cours deviennent de plus en plus complexes mais je m’accroche. Je m’entends très bien avec les autres étudiants du Master ; nous sommes 16, nous passons presque tout notre temps ensemble. Si quelqu’un a un problème, il peut facilement s’adresser à celui qui a plus de facilités. Il y a cette notion de solidarité.

Est-ce facile de s’intégrer à la vie toulonnaise ?

Que ce soient les étudiants, les personnels ou les étudiants, j’ai reçu un accueil chaleureux. Plus que je ne pouvais l’imaginer.
J’ai été reçu individuellement par la Direction des Relations Internationales (DRI) de l’Université qui m’a bien présenté les campus, fourni des plans, fait découvrir les lieux… Puis j’ai participé à la semaine d’intégration organisée pour les nouveaux arrivants où nous avons fait le tour de la ville. J’y ai rencontré d’autres étudiants internationaux avec lesquels je me suis lié d’amitié, même si je suis le seul nigérien. On se soutient, on se donne des conseils, de bonnes adresses. Je ne regrette pas mon choix.

Comment voyez-vous votre avenir ?

Mon travail actuel s’inscrit dans la logique d’un axe de recherche intitulé macroéconomie financière et institutions de l’Université de Toulon. Mon optimisme me dit qu’il sera apprécié et qu’il me permettra de faire un doctorat, ici, après mon master, en creusant davantage les questions, dans le même axe de l’université.
Ensuite, je projette de rentrer chez moi pour passer un concours d’agrégation et être assistant dans les universités nigériennes comme chercheur en (R&D). J’ai le projet d’assurer la fonction de chargé d’études économiques dans un centre de recherche universitaire ou dans un office public de recherche ; ou de devenir Professeur des universités. Je profiterai des colloques ou des conférences internationales pour parler de l’Université de Toulon, de la formation, du niveau des enseignants et de l’accueil que j’ai reçu.

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